PERDUS DANS LES MONTAGNES DE ROUMANIE
Ivan Satrapa est passionné de moto enduro tout-terrain, qu’il pratique aux quatre coins du monde. Que ce soit en Bolivie, en Argentine, en Albanie ou au Maroc, il emporte toujours avec lui son SPOT Gen3. Ainsi, sa femme Michaela peut suivre son parcours en temps réel et s’attend à recevoir un message de vérification chaque soir.
Mais un soir de l’été 2017, alors qu’Ivan était en expédition de cinq jours dans les montagnes du Banat, dans le comté de Caras Severin à l’ouest de la Roumanie, aucun message ne lui parvient. Inquiète, Michaela contacte les autorités locales, leur explique la situation et leur transmet les coordonnées GPS d’Ivan.
Presque simultanément, le service roumain de recherche et de sauvetage reçoit un signal SOS de l’IERCC, relayé par le SPOT d’Ivan.
Ce jour-là, Ivan et un ami étaient partis de leur gîte pour suivre des sentiers enduro dans les montagnes. Bien que son ami connaisse bien la région, la météo s’est rapidement dégradée et ils se sont perdus. Le sentier étroit qu’ils empruntaient débouchait sur une prairie de montagne, mais impossible de retrouver la bonne route, même avec une carte.
En fin d’après-midi, ils étaient à court de carburant et avaient mangé leurs dernières barres énergétiques. Dans cette région sans couverture mobile, leurs options étaient limitées. Pour ajouter à leur stress, des traces récentes d’ours leur rappelaient qu’ils devaient rester extrêmement vigilants.
Épuisés et affamés, ils envisagent de revenir à pied vers la civilisation, mais cela aurait nécessité jusqu’à 12 heures de marche, à condition de trouver la bonne direction – et cela impliquait de laisser leurs motos derrière eux.
Ivan décide alors d’appuyer sur le bouton SOS de son SPOT Gen3. Sachant que les secours mettraient du temps à arriver, ils cherchent refuge dans un abri de berger pour tenter de dormir.
L’équipe de secours en montagne la plus proche part depuis Poiana Mărului sur deux quads, mais doit effectuer les 4 derniers kilomètres à pied. Ils atteignent les motards vers 5h du matin. Ensemble, ils partagent de la nourriture, allument un feu pour se sécher et se réchauffer, avant de repartir.
« SPOT a fait un travail formidable et nous a permis d’avoir une fin heureuse. Sans lui, ce voyage aurait tourné à la catastrophe. Quand l’équipe de secours est arrivée, ils nous ont dit que nous n’aurions jamais trouvé le bon col, même par beau temps. Quel soulagement d’être rentrés au gîte à 11h du matin », raconte Ivan.
