FÉDÉRATION FRANÇAISE DE VOL LIBRE (FFVL)

Par Cédric Vernay

La Fédération Française de Vol Libre (FFVL) a acquis des messagers GPS satellites SPOT Gen4 afin de suivre et de sécuriser les personnes pratiquant les sports de vol libre, qu’il s’agisse de jeunes de moins de 18 ans en formation ou d’athlètes de haut niveau concourant sur la scène internationale.

Les activités de vol libre impliquent qu’un individu pilote un planeur ultra-léger ou un autre appareil aérien non motorisé. Ces activités à haut risque, pratiquées en loisir ou en compétition, consistent généralement à sauter d’une falaise ou d’un sommet de montagne dans le but d’atterrir en toute sécurité dans une zone prédéfinie, souvent isolée.

Julien Garcia, conseiller technique sportif à la FFVL, explique le besoin fondamental d’un système de sécurité par satellite pour ces sports intrinsèquement risqués :

« Nos membres pratiquent le vol libre dans toute la France, notamment dans les Alpes et les Pyrénées, et certains pilotes d’élite concourent à l’échelle mondiale. La réalité, c’est que parfois, des personnes disparaissent, et les retrouver peut être extrêmement difficile. »

Bien que cela soit heureusement rare, Garcia admet que parfois, l’issue est tragique :

« Nous avons la responsabilité de conseiller nos membres sur la sécurité ; mais surtout, dans les activités nous avons un rôle de gestion, nous devons absolument garantir la sécurité autant que possible. »

La FFVL est une association à but non lucratif reconnue par l’État français. Elle représente et encadre six grandes disciplines du vol libre et activités associées : le deltaplane, le parapente, le cerf-volant, le kite terrestre (snowkite et landkite), le speed riding, le boomerang et le kitesurf. Elle organise, encadre et promeut la pratique du vol libre aux niveaux national et international.

La FFVL encourage ses 40 000 membres à utiliser les dispositifs SPOT, avec des réductions disponibles pendant l’été. Elle a également une responsabilité organisationnelle et réglementaire pour les compétitions officiellement reconnues en France et pour les compétiteurs français lors des événements internationaux, comme la Coupe du Monde de Parapente.

La FFVL supervise aussi la formation au vol libre. Elle a fondé l’École Française de Vol Libre dans les Pyrénées et a mis en place la charte EFVL qui certifie les écoles de kite. De jeunes pilotes, souvent de moins de 18 ans, s’y entraînent trois fois par semaine. Ils doivent diriger leur aile à travers des points de passage définis par l’instructeur et atterrir dans une zone prévue à cet effet.

« Avec l’imprévisibilité du vent et de la météo, et l’incertitude constante de la couverture GSM, nous devons offrir un système de suivi et de sécurité actif en permanence aux formateurs et aux élèves », précise Garcia.

Certains membres de la FFVL utilisaient auparavant des systèmes de suivi en temps réel basés sur le réseau GSM, mais ces dispositifs ne permettaient aucune couverture fiable dans les zones les plus reculées et dangereuses, notamment en montagne.

La FFVL a étudié d’autres appareils satellites disponibles sur le marché, mais seul SPOT offrait la combinaison d’une couverture mondiale et d’un prix abordable.

« De nombreux pilotes utilisaient déjà le SPOT Gen3, prédécesseur du Gen4, et nous savions à quel point ces dispositifs rassuraient, » explique Garcia.
« Grâce à sa portée satellite, sa fiabilité et son coût en accord avec les besoins d’une association à but non lucratif comme la nôtre, le SPOT Gen4 s’est imposé comme le choix évident pour notre organisation. »
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